Nous avons le plaisir d’accueillir dorénavant au sein de ce nouveau CA : Sandrine, Magali, Mathilde, Urara, Charles, Olivier B, Thierry, Vincent, Alexandre, Benoit, Olivier R. Merci pour leur investissement pour le club et un grand merci également à Magali N, Perrine, Anne et Fabrice qui ont quitté le CA avec une mention toute particulière pour Perrine, qui a œuvré brillamment durant sa présidence.
Ouverture du mur d’escalade
Dans quelques jours, le lundi 21 janvier, la nouvelle Structure Artificielle d’Escalade du Complexe La Fontaine accueillera pour la première fois les grimpeurs Aspaliens !
Pour que tout ce beau monde puisse grimper sur ce mur tant attendu, nous avons pu compter sur l‘aide d’une vingtaine de bénévoles de tout âge qui durant une journée ont porté/déplacé 3 tonnes de prises, vis, dégaines, cordes … Des Aspaliens et enfants d’Aspaliens organisés et motivés qui en quelques heures ont déballé 10m3 de cartons et créé un magnifique champ de prises arc en ciel. Bref, un grand coup de chapeau à eux et un grand merci pour leur énergie !
Place maintenant aux ouvreurs et à Jérémie qui durant 5 jours vont œuvrer pour installer environ 300 dégaines, visser environ 4 690 prises et ouvrir une centaine de voies que nous avons hâte de tester !!! Avec ses 42 mètres linéaire, sa hauteur de 13 mètres sur les 4/5ème, avoisinant les 16 mètres en son point culminant, nous allons bien nous amuser !!!
Nous sommes certains que vous aurez autant que nous le palpitant en découvrant pour la première fois ce nouveau mur et que vous serez autant ravis que toute l’équipe de l’Aspala de faire chauffer vos chaussons dessus !
Voilà une nouvelle année qui commence bien ☺ Bonne grimpe à tous !
Portrait d’un Aspalien !
Trésorier oui, mais grimpeur de longue date avant tout !
Non, Charles Desfrançois ne fait pas qu’encaisser vos cotisations et gérer au plus près les finances de l’Aspala, il cache surtout un long passé de grimpeur. Jugez plutôt :
Il débute l’escalade à 8 ans, emmenés par deux copains de classe dans la forêt de Fontainebleau, du côté de Bourron-Marlotte. Le rocher avant la résine, à l’époque la question ne se pose pas. Charles fait partie de cette espèce de plus en plus rare, celle des grimpeurs qui ont commencé l’escalade avant l’apparition des murs artificiels. Autant dire qu’il fallait être motivé pour aller tâter le caillou. A part le secteur de la Troche où Charles se rend en RER, il parcourt à chaque fois près de 40 kilomètres à vélo pour rejoindre des sites comme Chamarande ou Etréchy.
Avec les mythiques chaussons PA (Pierre Alain) de la marque française EB, il goûte aux joies des parcours de bloc tracés par les Bleausards. Charles fait aussi certaines rencontres surprenantes dans la forêt des Trois Pignons. Pendant les années 70-80, l’armée utilise régulièrement cette zone comme terrain d’entraînement, et lors d’une nuit de bivouac passée avec ses copains sur place, ils sont réveillés par un militaire qui se prend les pieds dans la tente. Un autre jour, c’est l’hélicoptère de l’armée qu’ils voient atterrir au beau milieu d’une plaine de sable. Le secteur du 95.2 est alors aussi connu pour ses blocs de grès que pour ses affrontements militaires !
Logiquement, c’est par la montagne que se poursuit son itinéraire de grimpeur. Comme souvent, l’escalade est d’abord une histoire d’amitié, et il découvre le massif des Ecrins grâce à des copains initiateurs au CAF (Club alpin français). De bons souvenirs, et quelques grosses frayeurs, comme cette voie dans les Bans où Charles, sur une vire inclinée tapissée de pierres instables, tente de faire un relais avec des sangles autour d’un gros rocher, qui faillit basculer dans le vide et tout emporter dans sa chute…
Visiblement curieux de tous les sports nature, notre trésorier grimpeur s’essaie aussi à la spéléo et surtout à la voile, qu’il pratique assidûment au point de devenir moniteur pendant plusieurs années sur l’île de Bréhat en Bretagne.
Sa première inscription à l’Aspala date de 1995. Charles et sa femme Aline sont les heureux parents d’une petite fille et n’ont plus autant de temps qu’avant pour organiser des sorties extérieures. Le club est alors composée de trois sections : escalade, spéléo, et canyoning, dont les deux dernières vont disparaître à leur arrivée. Qu’à cela ne tienne, notre couple avide de plein air se concentrera sur la pratique de la grimpe indoor. Qu’on ne s’y trompe pas, dans l’esprit de Charles, les murs artificiels ne représentent que des outils d’entraînement, conviviaux certes, mais loin des sensations procurées par la grimpe dans la nature. Il reconnaît néanmoins que la multiplication des salles d’escalade a permis de démocratiser ce sport, longtemps réservé aux jeunes adultes. Désormais, il constate avec plaisir que l’escalade est devenue une activité familiale, inter-générationnelle. La preuve : depuis l’année dernière l’Aspala ouvre ses portes aux enfants. La relève est assurée !
Jérémie HARTMANN
Rentrée 2018 des Aspaliens
Au pot de la rentrée de l’Aspala, ya d’la joie
C’est désormais devenu un rituel. A chaque rentrée, nouveaux et anciens aspaliens se retrouvent autour d’un verre, au gymnase Descartes. L’occasion pour les premiers de connaître du monde dans le club où ils viennent de s’inscrire et, pour les seconds, de partager leur expérience et leur vécu de l’escalade.
Échanges d’expériences
Cette année, c’est le mercredi 17 octobre que le fameux événement a eu lieu. « Tu grimpes souvent en falaise, toi ? Moi ça me fait un peu peur », confie un débutant. « J’ai déjà fait de l’alpinisme, une fois, j’ai adoré. Alors là j’aimerais bien voir s’il y a des sorties organisées par les membres du club ! », lance un autre, plus téméraire.
A chaque question, même les plus intimes, (« c’est quoi ta marque de chausson ? », « et tu mets quoi pour qu’ils ne sentent pas mauvais ? », « tu ne grimpes qu’en couple ? C’est plus facile aussi… »), chaque ancien tente de répondre avec sagesse et honnêteté. « Mais je t’assure, je grimpe sans avoir peur de chuter maintenant. Nan, en fait, je rigole c’est pas vrai ! ».
Des jeux et du pain
Mais la grimpe n’est pas le seul sujet de conversation de ce rendez-vous. La nourriture fait aussi l’objet de toutes les attentions. Sur ce terrain les questions fusent aussi, et les réponses sont plus ou moins avouables. « Devinez à quoi est ce gâteau ! » « Heu, y a des courgettes ? De la pâte d’amande ? De l’huile d’olive ? » « Nan » « Heu, j’arrive pas à savoir mais il est trop bon ! » « Il y a des pois cassés ! » (silence général, puis vive exclamations).
Au fil des heures, les fous rires successifs permettent de briser la glace, et rapprochent les individus. Puis, comme chaque année, on se quitte bien rassasiés. Quant aux autres questions qui nous trottent dans la tête, il faudra attendre la prochaine séance d’escalade pour pouvoir les poser.