La grande sortie ASPALA – Pentecôte 2022

Ce week-end de la Pentecôte (du 4 au 6/06/22) avait lieu la célèbre sortie annuelle de l’ASPALA .
2 ans que le club attendait ça! La faute au Covid… pas de “grosse” sortie organisée depuis 2019.
Cette fois-ci, le site choisi était Cormot en Bourgogne. Un site historique, on y grimpait déjà dans les années 30 et un style spécial, “cormosien” : un calcaire du jurassique moyen (oui, les dinosaures) aux plats arrondis redoutables pour les bras… de la hauteur (jusqu’à 38m pour 1 longueur), du vertical, des toits… et des points éloignés qui nous font bien travailler le mental.

Le comité d’organisation avait prévu un plan B car à J-5 on a failli tout annuler tellement la météo annonçait un temps… pourri, pluvieux, cataclysmique sur au moins 2 jours. Et puis, après de multiples danses du soleil, les dieux de la grimpe stoppaient les nuages et la sortie pouvait se dérouler (presque) normalement.
Après 3h de route, nous voilà tous arrivés au camping de Nolay. Rapidement, la vie du camp s’organise : montage des tentes, rangement des provisions et pic-nic. En attendant les dernier.e.s, un jeu de « tomate » s’improvise entre adultes, sous le regard incrédule des jeunes !

 

Après quelques fou-rires, nous redevenons des grimpeurs sérieux en nous dirigeant vers les falaises, où le soleil est au rendez-vous. Les secteurs Kim, J’maupoil ou Dame de Paris accueillent les Aspaliens qui se répartissent au pied des voies pour éviter les attroupements importants et gênants pour les autres grimpeurs (nous sommes 40 personnes).

Aspala escalade - Sortie en Bourgogne (Cormot)

 

Les voies nous offrent tout ce dont nous rêvions depuis le début de la pandémie : des parois avec des cotations variées allant de la grimpe plaisir à des voies représentant un réel défi pour les grimpeurs les plus aguerris.Aspala escalade - Sortie en Bourgogne (Cormot)
La séance de l’après-midi est parfaite. On retrouve avec joie les sensations en extérieur : découvrir les prises au fur et à mesure en passant ses mains sur le rocher, la vue sur la campagne environnante au relai, la concentration puis la joie de réussir à poser la dégaine suivante sur un passage exposé…
De retour au camping, rien de mieux qu’une bonne baignade au lac pour apaiser nos coups de soleil. On chahute dans l’eau pour se détendre et apaiser nos muscles endoloris.
Il est enfin l’heure de se restaurer. Pendant que certains prennent l’apéro, abreuvés par diverses potions magiques, d’autres sont déjà en train de faire cuire la viande, les patates, et les bananes au chocolat. Le barbecue du soir se passe dans une ambiance conviviale et familiale, qui n’est pas entamée par l’orage annoncé depuis la veille. Nous nous regroupons dans la salle commune du resto-snack du camping où un concert s’improvise grâce aux musiciens du club. Merci au gérant d’avoir laissé ses instruments de musique à disposition! Une soirée digne de l’ASPALA: improvisation, rires, challenges idiots, musique, blagues douteuses, chants… Il n’en faut pas plus pour lancer tout le monde sur un limbo et un challenge de la table ! Saluons la bienveillance des organisateurs qui se sont prêtés au jeu, jusqu’à plonger dans le lac avec la perdante du défi des fléchettes!
Le dimanche matin étant pluvieux, nous en profitons pour rattraper nos heures de sommeil, et nous arrivons tard en falaise, fatigué.e.s mais motivé.e.s (enfin sauf certains qui commencent par manger au pied des voies 😉 ). Cette fois nous nous concentrons sur les secteurs KimBatier ou Oestroplomb (ça ne s’invente pas). Un coin ombragé pour les assureurs mais au soleil pour les grimpeurs. Des voies de longueurs et de cotations différentes : de quoi ravir les grimpeurs.euses souhaitant profiter de la paroi avec des voies faciles, et ceux qui se sont challengés sur des 7 !

Aspala escalade - Sortie en Bourgogne (Cormot)
Multiactivité au camping avant le barbecue : foot, tennis, natation… quelle polyvalence les Aspaliens!
Le barbecue de ce 2ème soir est plus calme que celui de la veille. On a tout donné trop tôt, comme d’habitude, c’est ça le plaisir des retrouvailles! Tout le monde est trop concentré sur l’apéro… Mais ces pop-corns sucrés/salés aussi … Des brochettes à foison… Puis c’est un incroyable blind test depuis la voiture de notre D.E adoré qui s’organise, faisant danser nos Aspaliens.
Longues tables, bancs, feu de camp, viande au repas, chants, danses… Nous sommes les dignes successeurs des banquets Gaulois d’Astérix et Obélix. Mais les bardes ne sont pas ligotés chez nous.
Le dernier jour de grimpe est court, le réveil et le pliage des tentes sont difficiles mais toujours dans la bonne humeur. Il nous reste cependant assez de force pour faire quelques voies dans le secteur Bobby que nous n’avions pas exploré jusqu’à présent.
Chacun.e est fier.e de ses réussites du week-end : de sa première sortie, d’avoir su rester calme dans les passages difficiles, d’avoir fait un vol, d’être parti.e en tête, ou d’avoir enfin réussi cette voie annotée sur son topo !
Nous repartons de ce weekend rempli.e.s d’ondes positives! Et un grand merci à nos logisticiennes, d’une efficacité redoutable pour la bouffe et toutes les autres tâches qui nous ont permis de passer un weekend riche en émotions!

Vous avez raté ça ? Il reste des places pour la sortie du 18-19 juin !

Les jeunes Aspaliens découvrent enfin les joies de la falaise !

Eh non, l’escalade ne se pratique pas seulement sur des murs artificiels, avec des prises en résine et en couleur. L’origine de notre sport vient d’abord des montagnes et des falaises naturelles, en extérieur. Ce message, les enfants du club l’ont souvent entendu et l’ont déjà bien intégré, mais pour la plupart, ils n’avaient pas encore eu l’opportunité de l’expérimenter « grandeur nature ».

Après 2 ans d’attente pour cause de confinements à répétition, le premier séjour en falaises à destination des jeunes Aspaliens a enfin pu se tenir lors du Pont de l’Ascension, fin mai.

Direction la Bourgogne, avec 3 sites en ligne de mire :

D’abord Vieux Château, et sa falaise de granit, bordée d’une rivière bucolique. Les enfants ont pu y réaliser leurs premières voies en moulinette, sur des dalles fracturées à petites prises. Leurs mollets s’en souviennent encore ! Et certains ont déjà pu mettre en pratique la manip’ de haut de voie

  Aspala Escalade : sortie jeunes en Bourgogne

Ensuite les Rochers du Parc, au Saussois. Du calcaire cette fois, avec toute la richesse gestuelle que cette roche impose. Les enfants ont beaucoup apprécié ce secteur tranquille, avec des voies de toutes les difficultés, et des profils variés : vertical, dalle, léger dévers.

 

Enfin, Surgy, dans la Nièvre, une autre falaise historique avec un petit secteur particulièrement adapté aux jeunes grimpeurs : voies courtes ne dépassant pas les 15 mètres, cotations et difficultés raisonnables, cadre arborée et rassurant. L’idéal pour se lancer dans des voies en tête et s’entraîner à poser les dégaines.

 

Après ces belles journées d’escalade, les enfants avaient encore de l’énergie pour des parties de foot bien disputées sur la prairie attenante au gîte. Ils ont aussi goûté aux joies de la slack line, de la grimpe dans les arbres, et des ateliers renforcement physique au son du « Bring Sally Up » de Moby. Et pour le dernier soir, ils ont bien mérité la veillée au coin du feu avec chamallow grillés !

 

 

Il aura donc fallu attendre 3 ans avant que cette sortie en falaise puisse avoir lieu, mais ça valait vraiment le coup de patienter !

 

Un grand merci à Mélanie et Rémi, les parents d’Alicia et d’Aurélien, qui ont eu la gentillesse de nous accompagner bénévolement pour ce séjour de 5 jours, ambiance colonie de vacances 🙂

Sortie grandes voies dans le Briançonnais

Du 26 au 29 mai, l’Aspala organisait une sortie grandes voies dans le Briançonnais. Cette sortie encadrée par Thierry Serin et Benoît Ledoux réunissait 8 stagiaires surmotivés: Nathalie, Nelly, Alex, Christophe, Grégory, Pierre, Tery et Vincent.

Le 1er jour commençait sur les chapeaux de roue avec des voies de plusieurs longueurs sur le magnifique granite d’Ailefroide. Chaud Biz, Spit on cup, Premier de Corvée, Super Raoul figuraient parmi les projets du jour. Une cordée enchaînait même une 2ème grande voie dans la journée…

Le 2ème jour, le groupe prenait la direction du calcaire du site de grandes voies de Roche Robert dans la vallée de la Guisane. Belles longueurs dans un cadre magnifique ! Et pour finir un petit détour par la Casse de Prelles pour enchaîner quelques couennes sur de la belle quartzite de la vallée de la Durance.

Le 3ème jour c’est celui des grands projets sur le site d’Ailefroide : des voies de 14 longueurs pour le groupe des « aguerris » et une grande voie de 9 longueurs en autonomie complète pour les néo-autonomes ! Bref y avait du sport et de la sueur !
Le séjour se terminait par quelques couennes teigneuses sur le site de Roche Maubert, avant le retour en région parisienne.

Au final une sortie en tout point réussie avec une belle ambiance et une sacrée motivation de la part de tous les participants !
Et une petite note spéciale pour le mythique gîte du Moulin Papillon toujours aussi accueillant.

Prochaines sorties : alpinisme en juin, multi-activités en août et grandes voies en septembre… et pleins d’autres projet à venir ! A suivre…

Initiation falaise au viaduc des Fauvettes

Première sortie en extérieur pour Léo, Damien, Antoine et Morgane, encadrés par Thierry et Vincent.

Rendez-vous matinal au viaduc des fauvettes, au pied du pilier n°2, l’endroit idéal pour l’apprentissage des « manips » viagra sans ordonnance

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voie et réchappe).

Premières voies courtes pour faire connaissance avec la meulière si particulière du viaduc, puis descente en rappel le long du pilier, pour compléter l’initiation.

Bonne ambiance et sourires pour une première sortie réussie.

Sortie fin août dans le Briançonnais : retour vers le pays de cocagne des falaisistes

Pour cette sortie maintenant traditionnelle, nous avions choisi de revenir au même endroit que l’an dernier dans le grand chalet de la Bergerie au-dessus de Puy-Saint-Vincent 1400. Confort, bon air, vue imprenable sur le Pelvoux et la Tête d’Aval et tranquillité assurés. Et nous étions loin d’avoir épuisé toutes les possibilités presque infinies de falaises aux alentours. De fait, nous avons exploré d’autres sites, tous différents de ceux de l’an dernier, avec une météo encore quasi-parfaite et une équipe d’aspaliens toujours aussi enthousiaste et sympa.

L’équipe de choc :
Au dernier moment, Jonathan a dû annuler sa venue pour cause d’arrivée en avance de son bébé ; mais nous avons pu bénéficier de la participation d’une ‘guest star’ pendant deux jours, en la personne d’Alex (après c’était plus calme…). Et la photo ci-dessus a malheureusement été prise après le départ un peu anticipé de Franck. Mais nous étions bien 9, avec Aline, Livia, Mathilde, Marouane, Arnaud, Benjamin, Franck donc et Charles et Jérémie. Et Olivier, en famille pas loin, a même pu nous rejoindre lors d’une après-midi.

Le programme sportif :
Dimanche : démarrage à la Casse de Prelles ; très belles dalles calcaires très bien sculptées, avec de nombreuses voies dans le 5 et le 6 ; idéal pour commencer à se faire les doigts et les pieds ; tout le monde est bien motivé et enchaine 8 à 10 voies au cours de la journée.

Lundi : falaise des Ayes (Villard-Saint-Pancrace), dans un magnifique vallon isolé au-dessus de Briançon ; on y arrive en même temps qu’une équipe de stéphanois qui visent le même secteur de dalles à droite ; mais finalement on se répartit et on partage les sensations, ainsi que les façons de gérer un club d’escalade car le leur ressemble beaucoup au notre (Escapilade, avec une salle récente et une championne qui a commencé chez eux : Anouck Jaubert) ; on se déplace ensuite sur un secteur plus à gauche de murs fracturés ; en particulier, Franck donne beaucoup dans une large fissure-dièdre bien physique et à l’ancienne (on l’entend jusqu’à Briançon je pense) ; et Mathilde, Alex, Benjamin et Jérémie s’attèlent à quelques voies dans le 6/7 bien senti.

Mardi : c’est la journée de ‘mauvaise’ météo ; prudemment, on s’oriente vers une falaise toute proche de l’Argentière, les ‘conduites forcées’. Elle porte bien son nom puisque située juste à côté de ces fameuses conduites qui alimentent la centrale de l’Argentière ; un côté un peu ‘friche industrielle’ et juste au-dessus de la nationale… Mais un rocher différent et des voies intéressantes mais plus ardues. Après midi, les ‘vieux’ optent pour un transfert sur le site situé juste de l’autre côté de la vallée (l’Horloge) mais la pluie qui arrive vers 15h leur laisse à peine le temps de faire une voie avant de devoir rapatrier le chalet. On s’y rabat sur une partie de Yam’s pour certains et un moment de repos pour d’autres.

Mercredi : nous avons rendez-vous le matin avec Thomas (moniteur de Maloya Canyon), pour faire avec lui le joli petit canyon de Tramouillon au-dessus du beau village de Champcella. Nous sommes sept à nous mouiller (Aline et Marouane ont décliné) dans quelques jolis rappels et deux ou trois sauts. En prime, au départ de la gorge, un grand rapace, circaète Jean Le Blanc, nous survole majestueusement. Belle balade aquatique avec Thomas très sympathique et professionnel (nous recommandons).

 

L’après-midi, nous avons rendez-vous avec Olivier et nous optons pour la falaise du Ponteil toute proche. Nous commençons par un secteur plus facile à droite mais dans un rocher fracturé et pas toujours très sain, avec une ou deux frayeurs à la clé ; on change alors pour le secteur de gauche et on crache un peu nos poumons dans le chemin de liaison très raide ; mais on y profite d’un beau rocher plus en vertical/dalle et bien plus acheter cialis

sain ! Une longue journée mais dont on a vraiment bien profité, avec de mignons petits personnages dispersés sur le chemin de descente.

 

Jeudi : il nous fallait quand même revenir à Ailefroide, la Mecque de l’escalade dans la région ; deux cordées (Jérémie avec Franck et Arnaud, et Marouane et Livia) se forment pour aller faire des voies de 5-6 longueurs dans le secteur de la Draye (Two hot men et Remonte-pente directe) ; les autres vont grimper en couennes dans le même secteur du bas et dans le secteur ‘Amigos’, sur de belles dalles délicates en excellent granit. Comme toujours à Ailefroide, il fait bien frais le matin et bien chaud dès que le soleil atteint la paroi. Les couenneux observent simultanément la progression des deux cordées, notamment à l’heure de la sieste, et les premiers se retrouvent sur le chemin de la Draye pour une descente à pied plus ou moins douloureuse (Marouane et Mathilde ont laissé leurs baskets au pied de la voie et ils le regrettent amèrement). Benjamin attend que la paroi repasse à l’ombre pour attaquer dans le plus dur.
Encore une superbe journée dans ce site vraiment unique !

   

Vendredi : cap sur la grande falaise de Freissinières ; on s’oriente (c’est beaucoup dire) vers un secteur de droite qui nous demande bien 40 mn d’approche, en légère descente puis en montée raide (on découvrira le vrai chemin d’approche, deux fois plus court, au retour !); mais, à l’arrivée un joli secteur sans personne et au calcaire à gouttes d’eau très (très) abrasif ; heureusement qu’on a déjà fait de la corne mais il faut bien mettre les cinq doigts chacun dans sa goutte d’eau et éviter tout frottement sur la paroi ; Mathilde se fait soigner et Franck en sort un peu en lambeaux alors qu’il doit prendre le train le soir, mais il a tout donné ! Et Jérémie, Benjamin et Marouane s’attaquent en soirée à un 7b qui a l’air bien technique et physique ! Quel bouquet final !

Les moments conviviaux (comme on dit) et les points saillants à noter pour la prochaine fois :

  • Les courses du samedi : noter qu’il vaudra mieux aller au Leclerc qu’à Casino, même si ces derniers offrent des roses, car ils ont vraiment des problèmes de caisses et d’approvisionnement.
  • L’arrivée : il y a toujours une voiture qui s’égare dans la montée au chalet (le col de la Pousterle n’est pas très bien indiqué) et cette fois ci c’était celle de Benjamin…
    · Malgré un lever vers 7h30 et peut-être à cause de la belle terrasse, du petit déjeuner varié et de la préparation plus ou moins sophistiquée des picnics, il est difficile de partir avant 9h ; mais, après tout, on est en vacances.
  • En rapport avec l’item précédent, éviter les jeux addictifs du soir du type Code Names qui risquent de vous emmener à pas d’heure et d’avoir la tête dans le … le lendemain matin, les courbatures en prime.
  • Il parait qu’il ne faut pas trop manger le soir… Avec l’apéro de 19h à 20h et des repas fabriqués avec amour par un duo de cuisiniers différent chaque soir, difficile de respecter cette règle, surtout après une bonne journée d’escalade.
  • Une mention spéciale à Benjamin qui nous avait rapporté d’Italie tous les bons ingrédients pour préparer de vraies pâtes carbonara ; surtout sans crème fraiche mais avec beaucoup de parmesan râpé de frais.
  • En fin de journée, les ‘enragés’ peuvent s’infliger une séance d’étirements et de musculation ; ça n’engage qu’eux ! Les autres ont le droit de soigner leurs courbatures à la bière ou au vin blanc.
  • Ne pas oublier (comme on l’a fait cette fois) la pharmacie, surtout lorsque Franck est là, ou alors compter sur la présence d’autres participant(e)s compétent(e)s dans le domaine de la bobologie (merci Livia !).
  • Noter aussi qu’il faudrait prévenir à l’avance les gens qui le connaissent mal de la venue d’Alex, même pour deux jours, car certains pourraient avoir un choc psychologique face à son humour.

    Merci à tous les participants pour leur motivation, leur participation aux tâches communes et leur bonne humeur constante. Encore une bien belle semaine, comme on aimerait en vivre plus souvent (référence journalistique pour les plus de 40 ans). Et, comme on dit, jamais deux sans trois ! A l’an prochain donc.

Charles et Jérémie,
sept-oct 2021.