Alexandre a trouvé sa voie

C’est l’histoire d’un mec qui voulait faire un sport de combat, qui en a essayé plusieurs, mais qui n’en a trouvé aucun dans lequel il se sentait suffisamment fort pour persévérer.
C’est l’histoire d’un mec qui grimpait partout quand il était petit, aux arbres, aux meubles… L’histoire d’un petit garçon qui avait la bougeotte.

Alors un beau jour, plutôt que de s’obstiner dans la boxe ou le Kung fu, Alexandre est entré avec des copains dans la salle Antrebloc à Villejuif, pour essayer l’escalade… Verdict : « super sympa ! »

Le jeune homme cherche donc un club près de chez lui. Pas de chance, celui d’Antony est délocalisé dans un petit gymnase le temps de travaux sur son mur d’escalade habituel. Le club n’accepte plus de nouveaux adhérents pendant cette période.

Qu’importe, Alexandre reviendra à la charge un peu plus tard, et réussira à s’inscrire en cours d’année. C’était il y a 5 ans. Depuis, « Alex » est connu de tous au sein du club. Il est vite devenu une personnalité incontournable et attachante de l’Aspala, impliqué dans la vie du club, participant aux sorties en falaise, aux compétitions, et surtout aux apéros de fin soirée au New Dream… « C’est l’ambiance qui m’a d’abord plu ici : il y a beaucoup d’entraide entre les grimpeurs, pas de prise de tête ni de sectarisme entre les anciens et les nouveaux ».

Accessoirement, il a aussi trouvé un sport dans lequel il se sent progresser année après année : « J’avais l’impression de ne pas être très bon en sport de combat, j’atteignais vite mes limites, pour finalement essayer une autre discipline. C’était très frustrant. En escalade, même s’il y a des phases de stagnation, je ressens moins ces barrières, je sens que j’ai encore les capacités de franchir des paliers ».
D’abord accroc au bloc, Alexandre préfère maintenant la voie, si possible en dévers : « j’aime quand c’est physique, pour me dépasser et mettre mon corps à niveau. Les dalles techniques m’attirent moins ».

Curieux d’apprendre, il s’inspire des tutos d’entraînement sur internet, regarde les compétitions internationales et admire « la grimpe très posée de la Coréenne Kim Jain ou des Japonaises comme Akiyo Noguchi ». Participer aux compétitions le motive énormément, encore plus depuis que le club a mis en place une équipe structurée : « avant, c’était moi contre les autres. Maintenant c’est nous contre les autres ! ».

Il se découvre aussi une passion pour l’encadrement des enfants : « ça a commencé avec mes neveux et nièces, j’ai vu que j’arrivais à leur transmettre ma passion. Pour eux, tonton Alex = tonton escalade ». Quand l’Aspala ouvre ses portes aux jeunes il y a 2 ans, Alexandre participe régulièrement à l’encadrement des cours avec Jérémie. Au point de vouloir passer une formation pour pouvoir encadrer seul. « J’essaie de proposer des cours ludiques. C’était un peu stressant à la rentrée parce que j’étais seul aux commandes pour la première fois. Maintenant je suis beaucoup plus détendu ».

Ne t’inquiète pas Alex, « on a droit à 10% de pertes » comme on dit dans le métier.

                   

L’été en pente douce dans le sud Vercors

Plus tout à fait la Provence, pas tout à fait la montagne non plus, le sud Vercors possède son propre caractère, à la fois verdoyant et minéral, baigné de soleil en cette fin août.

A l’odeur de nos futures voisines les chèvres, nous parvenons à trouver notre gîte bien nommé « La Fromagerie ». C’est dans ce décors bucolique que notre fine équipe de l’Aspala plante son camp de base.

Autour de nous, du rocher, beaucoup de rochers : Saou, Omblèze, le Claps la Poupoune, les Trois becs…

La falaise de Saoû, dans la Drôme

Des falaises dans toutes les directions ! Au milieu de ce paradis de la grimpe, le plus dur aura été de choisir le secteur du jour, car la plupart de ces sites sont orientés au sud, et nous craignons de finir rôtis comme des figues sous les fortes chaleurs de cet été caniculaire.

Prudents pour notre premier jour de grimpe, nous optons donc pour la fraîcheur des gorges d’Omblèze, avec le secteur Jardiland et ses voies faciles, idéales pour se mettre en jambes, en bras, et en doigts !

Optimistes et confiants, nous prenons le lendemain matin la direction d’une falaise nettement plus ensoleillée… Pas besoin d’échauffement, tout le monde transpire déjà abondamment arrivé en bas des voies. Et l’équipement un peu espacé de ce secteur historique donne en plus quelques sueurs froides à certain.e.s.

On se prépare sérieusement à grimper !

A midi, fini de rigoler, le soleil cogne méchamment, le rocher est devenu brûlant, les pieds gonflent dans les chaussons trop serrés. Nous nous rabattons l’après-midi sur le secteur école de Saôu, plus ombragé, et première voie en tête en falaise pour Philippe !

Troisième jour, c’est au pied de la falaise du Claps que nous nous garons, avec en ligne de mire 2 grandes voies faciles sur une longue paroi lisse mais heureusement inclinée dans le bon sens. L’occasion pour certain.e.s comme Ophélie de se familiariser avec les voies de plusieurs longueurs et l’ambiance aérienne… Et pour ceux qui ont décidé de descendre en rappel, l’occasion de répéter les manip de corde au moins 6 ou 7 fois, tout au long d’une interminable descente… Aline et Philippe peuvent vous briefer, ils sont 100% opérationnels !

La grande voie en 4 du CLAPS

Pour fêter ces belles performances, Emma et Quentin nous préparent un dîner de gala, avec leur désormais mythique « rougail saucisse aux 2 piments » (au lieu d’un…) qui réchauffe bien les papilles, avant de nous achever avec leurs bananes flambées mais pas complètement… Bref, étant désormais dans l’impossibilité de grimper les deux jours suivant, nous varions les plaisirs, avec au programme du canyoning, de la via ferrata, et même de la spéléo ! Un copain de Charles et Aline nous fait découvrir la magnifique grotte de Bournillon : ambiance « seuls au monde » dans l’obscurité, au milieu des stalactites, stalagmites, et chauve-souris.

Devant la grotte de Bournillon

C’est déjà le dernier jour ! Nous retournons sur la falaise école de Saoû pour enchaîner encore quelques voies teigneuses, aux cotations « historiques », avant de finir par une après-midi slack-line puis apéro dans la fabrique de bières locales.

L’été s’achève, les vacances sont officiellement finies (sauf pour un petit veinard dont je tairai le nom), mais heureusement le beau mur de La Fontaine nous attend pour une nouvelle rentrée sportive et verticale !

Belle brochette d’aspaliens après le canyoning !

Rentrée Aspala – Grimpeurs Autonomes

Comme prévu, les cours et les séances débuteront le lundi 16 septembre 2019. Toutefois nous savons que vous trépignez d’impatience de venir grimper. C’est pourquoi nous ouvrons des séances autonomes, encadrées par notre moniteur d’escalade Jérémie, dès le 02 Septembre selon l’organisation suivante :

Semaine du 2 au 6 septembre 2019  

Ouverture des séances aux anciens grimpeurs autonomes licenciés sur la saison 2018/2019, à jour de leur cotisation pour la nouvelle saison 2019/2020 (dossier complet) 
 
 → lundi, mardi, jeudi et vendredi de 18h30 à 22h00
Semaine du 9 au 13 septembre 2019 

En plus des anciens, accueil des nouveaux adhérents autonomes (dossier complet) 

 → lundi, mardi, jeudi et vendredi de 18h30 à 22h00

A très vite au pied du mur.

 

Saison 2019 – le récap’ officiel des sorties falaises

La saison 2019 a été riche en grimpe à l’Aspala ! Pour se remémorer les bons moments (et en attendant les prochains), la commission sortie vous a préparé un petit récap’ des escapades qui se sont déroulées entre les mois de mars et juin 2019 (le viaduc des Fauvettes, le Saussois, Buis-les-Baronnies et Saffres).

Bonne lecture et bonnes vacances à tous !

Le Viaduc des Fauvettes – 24/03 (1 jour)

Première sortie printanière pour 2019. Direction le Viaduc des Fauvettes dans l’Essonne et ses voies exigeantes. Les trous creusés dans la meulière et la raideur générale sont difficiles pour les doigts et pour le moral. Mais cette étonnante « falaise » propose aux grimpeurs un entraînement efficace. Des couennes de 10m aux longueurs de 30m, onze Aspaliens ont relevé le défi avec succès. Première sortie en extérieur pour Amandine notamment.

Le Saussois – 13 & 14/04 (2 jours)

Il fallait être motivé pour aller affronter cette falaise de Bourgogne mi-avril. D’abord parce que la météo annonçait bien du soleil mais… -3°c le matin et environ 10°c en journée. Du coup nos 7 fringants campeurs ont trouvé deux cabanes de hobbit pour les abriter une nuit. Mais vers 11h, le soleil venait enfin caresser grimpeurs et rocher. Le bonheur !

Qui dit Saussois dit aussi un peu d’engagement à l’ancienne : des premiers points assez hauts et des voies avec des points, comment dire… espacés. Nous sommes loins de la SAE. Une pensée pour nos anciens parisiens qui y ont écrit une belle page de l’escalade dès les années 50.

Belles journées de grimpe malgré tout sur un rocher froid mais de qualité. Après l’échauffement effectué côté Mur des nains géants (ça ne s’invente pas), direction la falaise principale du Parc, proche de la Grande roche historique du Saussois avec ses belles longueurs de 25/30m. Continuité et engagement donc. Premières voies en tête pour Christophe et premiers rappels pour Christophe et Nelly entre autres prouesses.

Ah oui, j’allais oublier le petit snack-restaurant du camping… apéro, plats faits maison (jambon à l’os, escargots – Bourgogne oblige- et vin évidemment), bien réconfortant après l’escalade dans le froid. Après l’effort…

Buis les Baronnies – 8 au 12/05 (2 jours)

Buis ce sont différents sites d’escalade répartis dans les collines provençales autour de ce joli village de la Drôme, un cirque parfait (Baume Rousse), un long rempart (Ubrieux)…

Imaginez un dinosaure géant assoupi dont la fine crête dorsale s’étale sur 500 m de long et 120 m de haut. C’est sur ce dos pointu que nous avons défié ce géant dans quelques grandes voies. Autant de sites qui n’ont pas résisté aux assauts de la vingtaine de « guerriers Aspaliens du rocher ».

Un gîte tout confort nous accueillait juste sous cette paroi mythique.

La trilogie qui fait le succès des sorties Aspala a été respectée : escalade, motivation et ambiance festive.

En premier lieu, l’escalade. Beaucoup de premières d’abord. Premier rappel et premières voies en extérieur, pour Myriam, Yann, Pierre et quelques autres. Premières grandes voies également pour beaucoup d’entre nous. Et des perfs pour tous avec des caps franchis, chacun dans son niveau, du 4 au 6. N’oublions pas la qualité du rocher, un calcaire de rêve, « verdonesque »… que dis-je, « buisien », une des clés de cette réussite.

Tout ça grâce à un état d’esprit positif et à une motivation sans faille. Des vols, de l’engagement, de la persévérance, de la vigilance (sécurité oblige)… tous les ingrédients qui nous font aimer ce sport étaient présents.

Enfin, abordons rapidement l’ambiance d’après grimpe. Nous avons utilisé les atouts locaux, saucisson, olives, chèvre, bière… lors d’apéros réparateurs. Et des soirées décontractées ont révélé au grand jour des talents inattendus… à la pétanque et… au Mölki, ce jeu d’adresse finlandais. Quelle polyvalence !

Un format à pérenniser car il permet à tous de progresser et d’acquérir les fondamentaux de l’escalade.

Saffres – 8 au 10/06 (3 jours)

Après 5 ans de bons et loyaux services, le site de Vieux Château a laissé la place à Saffres, en Côte d’Or, pour accueillir la « grosse » sortie officielle de la Pentecôte de l’Aspala.

Gros succès encore cette année avec 40 participants.

Les incantations vaudoues effectuées avant le départ nous ont servi puisque la pluie annoncée quelques jours avant le départ n’est finalement tombée que peu souvent, le soir et le dernier jour, ne gênant que très peu nos évolutions sur le rocher.

Site historique et un peu… engagé, Saffres offre de belles longueurs sur un calcaire raide et parfois athlétique aux prises pas toujours franches. Même pas peur puisque chacun se lançait en tête dans les voies.

Les barbecues géants du soir ont permis à notre grande famille de se recharger les batteries autour du traditionnel « feu de la Pentecôte ». Rires, partage, projets…

Signalons cette intendance hors pair qui assure de bons moments pour le groupe.

Grimpe et convivialité sont les mamelles de l’Aspala !

 

Assurage en salle : les erreurs à ne (surtout) pas commettre

En salle artificielle d’escalade (SAE)

A ce jour, la plupart des accidents recensés dans les SAE sont dus à des erreurs d’assurage. Bien que monotone, l’assureur a donc un rôle essentiel pour son partenaire. Une vigilance accrue est donc importante sur ce sujet mais aussi un vigilance de tous ! N’hésitez pas à faire un petit commentaire gentil (évidemment !) à votre voisin si vous voyez quelque chose.

En pratique sur corde, nous vous proposons cette vidéo du pire assureur afin de vous entraîner à repérer les erreurs 😉

A noter que utilisation de la SAE devrait être «supervisée» par une personne compétente, et que chaque grimpeur doit disposer de son propre matériel. Aucun pratiquant ne doit évoluer en SAE avec les mains à plus de 3 m au-dessus du sol sans être encordé. 

En bloc

Contrairement à la SAE, l’escalade de type bloc se pratique sur des murs bas (4,5 m maximum au-dessus des tapis) et ne nécessite pas l’usage de corde. Les grimpeurs doivent s’assurer que l’espace dans lequel ils peuvent chuter reste libre. Il est préférable d’avoir quelqu’un pour parer la chute et s’assurer que le grimpeur retombe sur ses jambes.

Le haut de la structure représente la hauteur maximum à laquelle un grimpeur peut évoluer. Le grimpeur peut saisir le haut de la structure de manière à bien contrôler sa chute mais ne doit en aucun cas évoluer plus haut que le sommet du mur type bloc.

Vous trouverez ci-dessous quelques conseils d’assurage en bloc, délivrés par la FFME :